
On a parlé beaucoup de l’altitude-pression, l’altitude vraie, l’altitude absolue, l’altitude indiquée… est ce que j’en passe?
J’ai pris quelques photos à l’intérieur de Cessna 172 C-GNDP l’hiver dernier, dont deux qui illustrent vraiment ce point. Sur la première, on voit l’altitude indiquée selon le calage altimétrique en vigueur… sur la suivante, j’ai mis le calage sur 29.92, donc qu’est ce qu’on lit directement? L’altitude pression.
Maintenant, je suis allé faire du ski de fond avec mon GPS de poche. J’ai dévalé puis remonté la même côte plusieurs fois. Or si on regarde l’altitude sur le GPS, on s’aperçoit que le sommet de la côte est à une altitude de moins en moins haute. Ce GPS demande une calibration selon le calage altimétrique (à moins d’activer le mode WAAS). La pression devait augmenter cet après midi là… mon altitude indiquée était de moins en moins élevée!
Et que dire de l’altitude absolue? C’est assez simple… zéro, en haut de la pente comme en bas. Je n’ai pas fait de sauts à skis suffisants pour l’augmenter de façon significative. L’altitude absolue… c’est la distance entre moi et le sol.
Nous sommes en hiver. Il fait environ 0°C. L’altitude-densité, qui tient compte de la température, se retrouve sous le niveau de la mer. Sur la « roulette » on est maintenant presqu’à 2000 pieds sous le niveau de la mer. 1700 pieds selon un calculateur. C’est là que l’avion pense qu’il est. Son taux de montée peut bien être fort!
-Alain Pepin